L’image d’Aylan Kurdi, ce petit réfugié syrien de 3 ans, retrouvé mort noyé et sans gilet de sauvetage sur la plage de Bodrum en Turquie, est devenue en 24 heures l’emblème de cet afflux migratoire sans précédent que connaît l’Europe. Parce qu’il porte un nom et a un visage il n’est pas une donnée statistique, il est un petit être humain sans défense dont la photo du corps échoué sans vie a ému des millions d’internautes. Il faut avoir un coeur de glace pour ne pas s’émouvoir aux larmes. Sera-t-il le catalyseur d’une politique commune européenne face à ces vagues hors normes de migrants, politique attendue par des millions de réfugiés des villes détruites, bombardées, ravagées de Syrie et d’ailleurs, et souhaitée par Angela Merkel?
